Ce qui s’est dit… le 02/08/2016

Grandeursrvitude fête la naissance de Nez !

La naissance d’une revue, ça doit se célébrer, toujours. Pour ce magazine élégant et original qu’est Nez, la fête est double : elle fleure bon le papier et respire l’originalité en proposant la première revue francophone consacrée à l’odorat. Par Olivier Quelier.

Jeanne Doré, rédactrice en chef de Nez, nouveau semestriel qui nous plonge dans le monde des odeurs et de l’olfaction, assume avec bonheur le choix d’une revue papier, « un support évident et attendu, car il donne la possibilité de partager ce qu’on y verse avec le plus grand nombre, et permet une lecture immersive et attentionnée ».

Angles originaux

Typographie soignée, graphisme léché, papier de qualité : Nez pourrait s’afficher vitrine haut de gamme d’une industrie et d’un commerce florissants. Ce serait mésestimer la valeur journalistique du projet. Pour traiter de l’olfaction et de l’odorat, la rédaction fait de vrais choix d’angles, à la fois originaux et pertinents.

Reportages, enquêtes, entretiens, billets d’humeur et dossier figurent au sommaire du premier numéro d’un semestriel prometteur. La titraille et l’édition sont œuvres de pros. Et même pour un « nez-ophyte » comme moi, les articles sont accessibles et intéressants.

Le parfum, œuvre de l’esprit

« Le mot pour le dire » explique ainsi la difficulté à nommer une odeur ; la revue évoque aussi l’odorat aux prismes de l’histoire, de l’éducation, de la thérapie… Elle offre enfin un étonnant cahier critique des parfums.

La rédaction de Nez nous rappelle ou nous apprend en effet que, « au même titre que la musique, le cinéma ou la littérature, le parfum n’est pas qu’un produit de consommation mais aussi, pour nous, une œuvre de l’esprit. Qui mérite donc d’être critiquée ».

Le numéro 2 de la revue sortira à l’automne : elle sentira à n’en pas douter l’originalité, la découverte et des pelletées de bonnes feuilles, à plein Nez.