Hors collection

Peut-on vivre
sans smartphone ?
Manuel de vie pour utilisateurs de téléphones intelligents
  • MG_2745
  • MG_2746
  • MG_2747
  • MG_2749
  • MG_2750
  • MG_2751
  • MG_2752
  • MG_2753
  • MG_2756
  • MG_2757
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10

« Issu du fructueux accouplement entre le Tatoo, la fée Clochette et R2D2, le téléphone intelligent est devenu tout à la fois : entremetteur, boussole, montre, dictionnaire, calculatrice, messager, photographe,

facteur, meilleur ami, réveil, stéthoscope, coach, challenger, journal intime, juke-box, Maïté portative… »

 

Dans cet ouvrage sans précédent, Judith Aquien raconte « la vie avec smartphone ». À travers ses observations, aussi cocasses que criantes de vérité, elle convoque d’incontournables penseurs, de Sénèque à Roland Barthes en passant par Joël Collado. En vingt-cinq chapitres, malicieusement illustrés par Quentin Vijoux, nous passons tour à tour de la surprise à la panique, du rire au questionnement.

 

Peut-on vivre sans smartphone ? permet enfin de comprendre ce qui se trame derrière cet objet dont l’usage et ses répercussions révèlent un sujet d’étude drôle et passionnant.

25 situations de vie décortiquées en quatre étapes (les faits, le diagnostic, le point philosophie, les chiffres clés) et de nombreux éclairages pour mesurer la place que prend le smartphone dans notre rapport au monde :

 

-Exprimer ses émotions ou comment changer

un point virgule en un clin d’œil

-Séduire le monde ou comment l’écran devient

la vitrine de votre vie

-Se repérer dans le noir ou comment sortir

de la caverne en un clic

-Combler un trou de mémoire ou comment savoir tout sur tout partout

-Profiter d’un bon repas au restaurant ou comment devenir producteur de pornfood

-Trouver son chemin ou comment devenir un point sur une carte

-Savoir le temps qu’il fait ou comment baisser

la tête plutôt que de lever les yeux

-etc.

 

 

Comme chaque vendredi, vous sortez entre amis dans votre bar de quartier, parlez de tout et de rien, riez d’un air badin, évoquez gravement des sujets sensibles, quand soudain vous vous mettez tous d’accord (tacitement) pour aborder un sujet qui, curieusement, n’est pas du tout captivant et auquel personne ne pense jamais. Mais comme dans toute conversation à bâtons rompus, ce sujet passionne la tablée (quelques exemples : Jacques Balutin, la série L’Amour du risque, Le Parrain, la discographie de Claude François, etc.). Cet échange est hyper sympa bien que sans le moindre intérêt, mais il a toujours la même caractéristique : il aboutit à un cul-de-sac mémoriel. Vous ne pourrez pas avancer tant que vous ne saurez pas le titre du dernier film dans lequel a joué Jacques Balutin, le nom du chien dans L’Amour du risque, le compositeur de la musique du Parrain, le premier couplet de Je vais à Rio, etc. Grâce à Wikipédia, Google, ou encore Shazam (lorsque l’impasse est sonore), vous pourrez poursuivre normalement la discussion lorsque l’info tant désirée sera trouvée. Et dans la foulée, vous aurez le loisir de changer de sujet, car on ne le répétera jamais assez : un oubli donnant lieu à une recherche Google un soir dans un bar est, dans 99% des cas, dû au fait qu’on se foutait éperdument de l’info en question.

judith aquien
Actuellement UX designer dans une agence spécialisée dans l’open data, elle a travaillé au magazine Blast, aux éditions Stock et a été scout littéraire à New York. Elle a également co-créé et lancé le site standardsandmore.fr et a assuré pendant trois saisons la chronique hebdomadaire «Le Fin mot de l’histoire» sur Le Mouv’.

 

QUENTIN VIJOUX

Après l’École Duperré puis l’École Estienne, il travaille en tant qu’illustrateur pour différentes agences et dessine pour la presse française et internationale (New York Times, Télérama, revue XXI, etc.). Sa première BD, intitulée Eugène, est sortie chez Michel Lagarde en janvier 2013.