Ce qui s’est dit… le 04/04/2014

Poésie pratique,
coup de cœur
de Marie France

"Des recueils de poésie pour vous aider à résoudre vos tracas du quotidien, à retrouver de la sérénité au bureau ou à régler vos problèmes de couple ? C’est le pari de la nouvelle collection « Poésie pratique » des éditions Contrepoint. Coup de cœur." Par Fabienne Broucaret.

Mettez de la poésie dans votre vie

 

Depuis quand n’avez-vous pas lu de poèmes ? Loin des anthologies très scolaires, la collection « Poésie pratique » vous propose une sélection de vers résolument orientés vers notre quotidien. A chaque problème, son poème. Ces petits livrets colorés (le format est idéal pour les glisser dans votre sac et les lire tranquillement dans les transports) réconcilient ainsi nos soucis les plus terre-à-terre avec les envolées des plus grands poètes.

Deux titres ouvrent le bal. « Parce qu’il arrive qu’on ait envie de tout plaquer » pour s’évader à la campagne avec Victor Hugo, prendre le large avec Charles Baudelaire et s’échapper en train avec Henri Bataille. « Parce qu’il arrive qu’on ne soit pas attentif aux petits gestes domestiques » qui pointe du doigt avec humour nos travers quotidiens : si « vous oubliez d’enlever le filtre à café usagé en espérant que marraine la bonne fée s’en occupera », on vous propose de lire Paul Verlaine, si « vous passez 16 minutes sous la douche, plus 12 devant le miroir et 7 en cas de rendez-vous important », ce sera Théophile Gautier, si « vous ne remplacez jamais l’ampoule des WC et vous laissez toujours la porte ouverte »,  on vous emmène dans les Poèmes dorés d’Anatole France… Laissez-vous porter par les sonorités, les images, les rythmes. Votre imaginaire fera le reste.

Quatre autres recueils sont prévus dans les mois à venir : « Parce qu’il arrive qu’on ait pas envie d’offrir des fleurs à sa maman » et « Parce qu’il arrive qu’on n’ait pas envie d’offrir une cravate à son papa » (mai 2014) ; « Parce qu’on ne peut décemment pas laisser le dernier mot à son tonton raciste » (juin 2014) et « Parce qu’il arrive qu’on ait envie de s’affranchir des idées reçues » (septembre 2014).

Par Fabienne Broucaret