Ce qui s’est dit… le 15/04/2016

« Les mille et une façons d’avoir du Nez » selon les Échos.

Parmi les cinq sens, l'odorat est peu traité dans le monde de l'écrit. Une nouvelle revue, baptisée tout simplement « Nez », veut y remédier. Le semestriel propose de se plonger dans les sensations olfactives sous l'angle de l'art, de la science, de l'histoire et, bien sûr, de la parfumerie avec des contributeurs venus d'horizons différents. Par Clothilde Briard.

L’INTERÊT :  La multiplicité des points de vue donne des éclairages originaux. On découvre l’existence d’un « douanier » des odeurs à la Nasa, chargé de noter chaque objet pour savoir s’il a ou non le droit d’embarquer pour ne pas incommoder les astronautes. On suit un parfumeur à travers les différents effluves du palais Garnier. Le numéro montre aussi qu’un nez électronique peut aider à détecter des maladies. Et que l’industrie alimentaire utilise la perception humaine pour la conformité des bouchons en plastique. Rien de plus puissant non plus qu’une senteur pour se plonger dans ses souvenirs. La revue dissèque les objets liés à l’école, comme le crayon à papier ou la colle blanche, et permet de remonter le temps grâce à une carte dotée d’étiquettes parfumées reproduisant leur odeur.

LA CITATION : « Les langues occidentales souffrent d’une certaine impuissance à dire la perception olfactive. Nos mots manquent leur visée descriptive. »